skip to Main Content
06.64.21.14.22 | 25 rue Philibert Roussy 69004 LYON | S'abonner à Gua Sha Mag |

Kobido et Gua Sha – Différences et Complémentarité

Le sujet de cet article est directement inspirée de mon intervention lors du séminaire “Kobido AugMenté” qui a eu lieu en octobre dernier. Proposé par Virginie MAUZ, ce séminaire avait pour but de croiser les pratiques Kobido et Gua Sha pour en comprendre les différences et les complémentarités.

Comme vous le savez, la méthode FEMME Institut regroupe des techniques de massage dites “kobido“, et une pratique Gua Sha qui mixe tradition et esthétique. Vous pouvez d’ailleurs retrouver ICI mon dernier article pour différencier les pratiques Gua Sha. Mais entre Gua Sah et Kobido,  quelles sont les différences? Et quelles sont les complémentarités?

 

GUA SHA : TECHNIQUE ANCESTRALE CHINOISE

 

Toutes les professionnelles présentes ont reçu une formation dite “Gua Sha”. Je participe aussi à ce séminaire pour développer et enrichir leurs connaissances. Quelques secondes de pratique ont suffit à démontrer qu’il y a bien “Gua Sha”, et Gua Sha.

Première surprise :  je travaille debout !

Et oui, Gua Sha est une technique de Tui Na, et Tui Na est un massage Chinois très énergique que les non-initiés redoutent !!! Gua Sha demande la mobilisation du poids du corps de la praticienne pour être efficace : un soin Gua Sha pratiqué assise n’est pas un soin Gua Sha. Debout, la praticienne peut alors pénétrer les couches sous-cutanées pour aller chercher le moindre muscle à détendre.

Deuxième surprise : la dextérité

Certes, toute praticienne formée* saura ce qu’on entend par “grattage” ou “lissage”. Mais entendre n’est pas comprendre, encore moins exécuter. Sans compter que Gua Sha est loin de se résumer à “gratter” ou “lisser”.

La pratique Gua Sha demande un entraînement quotidien rigoureux. Le sculpteur doit devenir le prolongement de votre bras, et exécuter une chorégraphie très cadencée, sans que cela ne puisse se sentir ni se ressentir… Nous abordons et pratiquons ces points en formation FEMME Institut.

 

KOBIDO : Art Ancestral JAPONAIS

 

Trois praticiennes Kobido aux profils différents participaient au séminaire. Ma première impression en arrivant : l’ambiance. Zen, futons…

Plongée au Japon

Kobido comme Gua Sha ne peut se pratiquer sans avoir un minimum de culture Japonaise ou Chinoise. Une praticienne qui officie sans ces notions est comparable au boulanger qui fait du pain sans se préoccuper ni de l’origine ni de la qualité de ses farines.

La Main Kobido

Le Japon donc, son raffinement, sa douceur, son calme et ses conventions. Je vois Virginie débuter un soin et là…Oui, je reconnais enfin cette “main Kobido”, singulière, unique. La cadence est légère, et très chorégraphique. Rien, mais littéralement RIEN à voir à ce qu’on vous balance en vidéo sur les réseaux pour vous impressionner.

Je suis formée au lissage Japonnais, ainsi qu’à un massage connu et reconnu mis au point par un praticien Bordelais. Je n’ai pas l’entraînement nécessaire pour avoir une vraie main Kobido. J’ai choisi mon camp : ma main est définitivement Gua Sha et très fière de l’être !

 

Kobido et Gua Sha : la complémentarité parfaite

 

Conscience, Visualisation, Concentration

Kobido ou Gua Sha ne sont ni Kobido ni Gua Sha si la praticienne ne voit pas au-delà de votre visage.

En Gua Sha lors de votre soin je visualise monts et vallées, prairies et rivières, sécheresse et humidité. Vos peaux s’expriment comme la Nature le fait. Kobido aussi est impulsé par l’intention : une inflammation doit recevoir du calme, tandis qu’une zone relâchée doit être revitalisée. Ceci va bien au-delà de gestes purement techniques, minutés et sans conscience.

Marion, prof de danse et de yoga, était d’ailleurs invitée pour reconnecter les participantes à leur corps, ses mouvements, ses ressentis, et à leurs émotions  Tout ceci compte autant que les aspects purement techniques comme la fluidité ou la longueur du geste nécessaire à ces deux arts ancestraux.

La fluidité d’exécution, la précision du geste et une concentration inébranlable sont inhérentes à nos pratiques.

Lumière et éclat

La pureté du teint est signe de bonne santé, de vigueur, et le premier critère de beauté au Japon comme en Chine. Pensez aux Geisha Japonaises au teint blanc, et aux citadines Chinoises systématiquement sous ombrelle au moindre rayon de soleil.

L’observation du teint est une partie importante lors de l’élaboration d’un diagnostic en Médecine Chinoise. Le teint indique facilement ce qui se passe dans votre corps, voire même où cela se passe. La jaunisse (ictère) est un des exemples les plus probants.

A l’Institut, je corrige ce qui est déjà là mais je préviens aussi ce qui est à venir. Les rides existantes sont lissées et celles à venir retardées, les inflammations s’apaisent et la peau est souple et confortable. Les angles retrouvent leur définition et le teint son éclat.

Ainsi Kobido et Gua Sha comparés voient autant de différences que de complémentarités.

 

BONUS : Que choisir?

 

Vous pouvez découvrir Kobido ou Gua Sha auprès de n’importe qui. Tout dépend ce que vous recherchez. Certaines apprécient 5min le contact des pierres sur le visage lors d’un soin cosmétique, ce n’est pas Gua Sha. D’autres apprécieront des papouilles dites “kobido” auprès de personnes se revendiquant de ces pratiques, ce n’est pas Kobido non plus. Mias pour une découverte pourquoi pas, faîtes seulement attention au rapport qualité/prix.

Si vous souhaitez découvrir vraiment : Kobido comme Gua Sha sont tout un monde. Il est difficile voire impossible de proposer autre chose que nos spécialités si l’on veut proposer une réelle qualité.  Le fromager n’est pas boulanger…..  Kobido et Gua Sha ne vont pas sans culture Japonaise ou Chinoise.

Il faut savoir d’où l’on vient pour savoir qui l’on est et où l’on va.

Kobido et Gua Sha ne riment pas avec cosmétique, surtout quand on s’attaque aux problèmes de peau comme l’acné, la rosacée ou l’eczéma. Kobido et Gua Sha sont chacun tout un monde, exploitables à l’infini, passionnants à l’infini.

Pour les Lyonnaises, voici un lien vers les soins proposés à l’Institut, et un lien vers les Beauty Time pour toutes les autres!

J’espère que cet article vous aura permis de mieux comprendre les différences et les complémentarités entre Gua Sha et Kobido. Et peut-être de mieux comprendre mon monde. Un monde de féminités, de diversité, de respect, de générosité et de lumière. Un monde où la beauté n’est rien d’autre que vous, que nous, que le Vivant ….

Si cet article vous a plu, faîtes-le moi savoir par retour de mail. Je reste ouverte à vos critiques et suggestions. Merci pour votre fidélité et à bientôt pour un prochain article!

 

* Certaines praticiennes proposent ce type de prestations à la carte sans aucune formation préalable. Il peut être agréable de recevoir quelques papouilles à base de pierres douces et fraîches à la suite d’un soin mais pensez au rapport qualité/prix avant de faire votre choix. Ces pratiques peuvent être contre-productives au niveau esthétique mais aussi abimer vos muscles, causer des céphalées importantes et nuire à votre système immunitaire en surchargeant vos chaînes ganglionnaires.

 

Back To Top
Translate »